Myriam Gaumond
à Caplan

EXPOSITION

Le vent est tombé

Halte routière | 400, boulevard Perron Ouest | Caplan

Myriam Gaumond, Montréal (Québec) | myriamgaumond.com

Myriam Gaumond est allée à la rencontre de la ville de Murdochville et de ses habitants qui, comme tant d’autres au Québec, ont vécu la disparition de leur unique moteur économique. Construite dans les années 1950 pour s’enraciner autour de l’exploitation minière, la ville a connu un essor puis un déclin économique lié à celui de la mine. À sa fermeture, un changement drastique a bouleversé la vie quotidienne, le travail et l’environnement social, menaçant la ville de disparaître.

Entre passé et présent, Le vent est tombé met en relation des images de la ville d’aujourd’hui et des images personnelles transmises à l’artiste par des Murdochvillois. Les photographies traversent ce lieu et ces temps entre prospérité et chaos, nous invitant avec elles à passer la porte des maisons et à revisiter les souvenirs qui y séjournent. Les traces du passé sont perceptibles en silence sous la neige, à proximité des bâtiments abandonnés et des terrains inoccupés. Dans ces images actuelles où l’humain est absent, c’est la voix anonyme de Murdochville qui y sommeille et, avec elle, l’écho des autres villes mono-industrielles ayant subi les mêmes décisions hors de leur contrôle.

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Le vent est tombé

Myriam Gaumond consacre son travail photographique aux territoires sociaux et physiques en mutation au Québec, entre archive et image contemporaine en lien avec ce territoire.

Artiste québécoise établie à Montréal, elle a présenté son travail dans diverses expositions collectives et sa série Le vent est tombé a été présentée sous forme de maquette de livre à la galerie La Castiglione, à Montréal, en 2017.

Entrer dans les lieux fragiles du chaos

CHAOS offre une réflexion sur un environnement planétaire en plein bouleversement. Touchant les villes et la nature, le chaos opère en sourdine sur des territoires fragilisés : les territoires autochtones du Nord captés par Elena Perlino et Éli Laliberté, le tourisme en Inde par Martin Parr, l’urbanisation accélérée de Brooklyn étudiée par Mathilde Forest et Mathieu Gagnon ou encore en Gaspésie, les marques des exploitations minière ou ferroviaire disparues captées par Myriam Gaumond et Martin Becka. Ensemble, ils sont autant de révélateurs de ces menaces qui imprègnent le paysage et l’existence de chacun aujourd’hui.