Alain Paiement
à Paspébiac

Projection

IRRÉVERSIBLES

Centre culturel de Paspébiac | 7, boulevard Gérard-D.-Levesque Est | Paspébiac
Du 22 juillet à la fin septembre 2015. (Exposition non accessible aux dates suivantes : 6, 11, 12, 13, 14 août et 18 septembre.)
Horaire : le lundi de 8 h 30 à midi et de 13 h à 16 h 30; du mardi au vendredi de 8 h 30 à 17 h.
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Alain Paiement, Montréal (Québec) | alainpaiement.com

Professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal depuis 2005, Alain Paiement vit et travaille à Montréal.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives à travers le Canada et les États-Unis en plus d’être présenté en Europe, en Amérique latine et en Asie depuis les années 1980. Sa pratique est également documentée internationalement dans près d’une centaine de catalogues d’exposition, monographies en art et articles de périodiques spécialisés. Il a aussi réalisé plusieurs œuvres d’art public au Québec, dont la monumentale Tessellations sans fin (2013) dans les halls du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal.

Alain Paiement a reçu plusieurs prix en photographie contemporaine et il a notamment été finaliste du prestigieux Scotiabank Photography Award en 2012. Ses œuvres figurent au sein de collections institutionnelles et privées majeures en Belgique, en Espagne, aux États-Unis et au Canada, où il est entre autres présent au Musée d’art contemporain de Montréal, au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée national des beaux-arts du Québec, au Centre canadien d’architecture à Montréal, ainsi qu’au Musée canadien de la photographie contemporaine à Ottawa. Alain Paiement est représenté par la Galerie Hugues Charbonneau à Montréal.

Projection aux rencontres

IRRÉVERSIBLES

L’installation est composée de trois pièces vidéographiques : Sémaphore asynchrone (2014), Dérive (2012), Lunes asynchrones (2012) et de la photographie Start-End-Here (2012).

« Que montrent ces images? Quelques icônes emblématiques du changement climatique que subit actuellement la planète. La vidéo-photographie en modifie substantiellement notre compréhension.

« Un phare maritime signale un danger d’échouement. Il se voit ici scindé en deux moitiés, dont les vitesses de rotation non synchronisées sont devenues imprévisibles.

« Des glaces à la dérive figurent la manifestation la plus évidente de ce changement. Ici elles sont devenues des fossiles que nous survolons sans bien comprendre si c’est nous ou elles qui dérivent.

« Les mouvements gracieux des méduses-lunes nous séduisent, et pourtant ces organismes primitifs et voluptueux prolifèrent au point d’altérer la chaîne alimentaire et l’équilibre fragile de l’écosystème marin. Leur double projection constitue un miroir asynchrone, intriguant notre propre temporalité.

« L’installation est habitée par une tranquille anxiété en regard de phénomènes irréversibles, et des limites de notre conscience. »

Alain Paiement