Lynne Cohen
à New Richmond

EXPOSITION

Recent Work
(Œuvres récentes)

Parc de la pointe Taylor | 103, boulevard Perron Est | New Richmond

Lynne Cohen (1944-2014), Montréal (Québec) | lynne-cohen.com

Née au Wisconsin, aux États-Unis, Lynne Cohen a vécu et travaillé à Montréal de 1973 à son décès, en 2014.

De nombreuses expositions rétrospectives de son travail ont été présentées au Canada (National Gallery of Canada, 2002), en France (Galerie des Archives, Paris, 1996; In Situ–Fabienne Leclerc, 2009 et 2015) en Suisse (Musée de l’Elysée, Lausanne, 2003) et en Angleterre (Tate Modern, Londres, 2017). Elle a participé à plusieurs biennales et événements, incluant la 5e Biennale de Montréal (2007) et Les Rencontres d’Arles (2011). Son œuvre fait également l’objet de nombreuses publications éditées, notamment par le Musée d’art contemporain de Montréal (2013), Thames and Hudson (Londres, 2001), Aperture (New York, 2012) et Mapfre Foundation (Madrid, 2014). Elle est présente dans plus de 50 collections et a été récompensée par plusieurs prix prestigieux (Chicago Art Institute, 1967; National Magazine Awards, Canada, 2001; Prix Scotiabank Photography, 2011).

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Recent Work
(Œuvres récentes)

À compter du début des années 1970, Lynne Cohen a photographié, à l’aide d’un appareil photo argentique à chambre, des espaces intérieurs « trouvés », toujours vides de leurs occupants, que les titres des œuvres n’identifient pas. Ses photographies captent les intérieurs et des endroits semi-publics ou publics – tels que patinoires, salles de danse, halls d’hôtel ou clubs pour hommes – qui ont ensuite cédé le pas à des environnements plus complexes et difficiles d’accès, comme des salles de classe, des laboratoires scientifiques ou des installations militaires. Quelle que soit la nature parfois inquiétante des lieux photographiés, l’artiste souligne les effets d’humour, d’artifice et de faux-semblant qui y apparaissent. Déployée en grand format, chaque photographie invite le spectateur à entrer dans l’image et à en faire partie, amenant chacun à déplacer ses repères pour se trouver dans ces lieux où « le monde apparaît comme un écho de l’art ».